TAULIGNAN, LA VOITURE MITRAILLEE: 12 juin 1944

Pierre DARLIX 

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Après avoir entendu l'accrochage à la tranchée de Salles, Pierre Darlix est parti à toute allure chercher du renfort à Valréas. (La voiture du percepteur avait été réquisitionnée).  "L'entrevue n'a pas duré 3 minutes et il est reparti avec cinq volontaires armés."Ils sont fauchés par une mitrailleuse allemande positionnée place de la Bourgade. La voiture criblée de balles finit sa course contre le mur de l'ancienne route de Grillon (route du cimetière) 
(ci-contre P Darlix lors des chantiers de jeunesse en 41 à Hyères). 

Suite du récit d'Emil Bauer:
"Pendant ce temps les hommes du RAD avaient commis un acte abominable.Pendant que nous prenions en charge les blessés, les hommes du RAD aviaent continué d'avancer . Tout à coup, surgit face à eux une voiture qui leur tirait dessus. Ils répondirent aux coups de feu et touchèrent apparemment le conducteur. La voiture fonça contre une maison et fut réduite en miettes. Les occupants furent criblés de balles par les soldats, ensuite ils s'approchèrent du véhicule, mirent le canon de carabines chargées d'explosifs russes dans la bouche des blessés graves et appuyèrent sur la détente. Comme je l'ai dit je n'étais pas présent, mais les soldats me l'ont raconté lorsque j'ai demandé pourquoi les têtes et les visages des morts étaient autant déchiquetés". .. (les photos publiées ci dessous ne correspondent pas à la description qu'il fait. Est-ce l'émotion de voir des morts de près ou l'altération du souvenir?)














Ils sont photographiés ci contre dans la chapelle ardente improvisée dans le garage qu'on aperçoit sur la photo ci-dessus.
Ces photos réalisées après la mort étaient d'abord faites pour identifier les résistants tués sous de fausses identités. (voir plus bas, le compte rendu de la mort de Veyrier). Elles étaient utilisées ensuite par la Résistance qui les diffusait pour susciter l'émoi et la révolte dans la population.


Pierre DARLIX (Taulignan)

Martial DEYRES (Stèle SNCF Carnoules)

Aimé JACQUEROD (Monument aux Morts Nîmes)

Henri PASCHQUE
François REIN (monument aux morts Besançon)


Ci-contre à gauche René au milieu des siens: son père Louis, sa mère Angeline et sa soeur Marcelle. Son autre soeur Louisette qui devait perdre son mari dans le naufrage du Lamoricière est absente. (voir plus bas Chamaret
R Soubeyran en famille
René SOUBEYRAN, (à droite sur la photo ci-dessus) né le 30 octobre 1919. Habitait les Sablons à Sarrians dans le Vaucluse.
Réfractaire au STO il se réfugia chez sa soeur Marcelle Roche à Chamaret où il fut mis en contact avec le maquis tout proche.



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